Babyphone et ondes électromagnétiques : comment protéger son bébé ?

Babyphone et ondes électromagnétiques : comment protéger son bébé ?

Le babyphone est un équipement paradoxal : bien qu’il soit indispensable pour s’assurer de la sécurité de bébé, il peut également représenter un risque puisqu’il émet des ondes électromagnétiques pour fonctionner. Mais plutôt que de se débarrasser de cet équipement, il existe une solution alternative : utiliser un babyphone émettant le moins d’ondes possibles. Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour choisir un appareil adapté à la sensibilité des enfants.

Le babyphone : un risque potentiel pour bébé

Pour les jeunes parents, rien de plus indispensable qu’un babyphone pour veiller à la sécurité de son bébé. Pourtant, cet objet peut représenter un risque pour la santé des plus petits. Comme n’importe quel autre appareil connecté, le babyphone émet des ondes lorsqu’il est en fonctionnement. Bien que la dangerosité de cette pollution électromagnétique n’ait pas encore été prouvée, un principe de précaution s’impose. Et pour cause : l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) classe les ondes parmi les cancérogènes possibles pour l’homme.

Les babyphones peuvent donc représenter un risque pour la santé de bébé puisqu’ils fonctionnent par jeu d’ondes et nécessitent d’être placés à proximité des enfants. Le problème est d’autant plus inquiétant que les plus jeunes sont considérés comme l’une des populations les plus à risque. En pleine phase de développement de ses organes et de ses fonctions cognitives, bébé est d’autant plus impacté par les ondes électromagnétiques auxquelles il est exposé. Plusieurs études s’entendent d’ailleurs sur un constat : le cerveau d’un enfant de 5 ans absorbe 60% d’ondes de plus que celui d’un adulte.

Babyphone et ondes : une absence de normes qui pose question

Tant que la nocivité des ondes électromagnétique ne sera pas clairement établie, aucune norme ne pourra être dictée pour la fabrication des babyphones. C’est bien là le problème : bien que certains fabricants s’impliquent sur le sujet, d’autres n’y voient pas d’intérêt. Conséquences ? Les babyphones sur le marché affichent des émissions et des puissances très variables : de 40 à 2 400 MHz et de 1,25 mW à 250 mW. Pour les parents, tout l’enjeu est donc de s’y retrouver parmi les caractéristiques affichées par les fabricants. Mais en l’absence d’un cadre réglementaire bien établi, il n’est pas toujours évident de s’y retrouver.

À l’heure actuelle, la majorité des babyphones se composent d’un émetteur, installé dans la chambre de bébé, et d’un récepteur situé à proximité des parents. Dans la plupart des cas, l’alimentation du récepteur et de l’émetteur se fait grâce à un transformateur, source de champs électriques et magnétiques. Jusqu’à peu, tous les babyphones commercialisés reposaient sur le DECT, à savoir la technologie permettant aux téléphones fixes sans-fil de transmettre des signaux sonores. Une technologie dont le niveau d’émission d’ondes électromagnétiques est très élevé. Heureusement, de nouveaux babyphones ont fait leur apparition sur le marché.

5 conseils pour choisir un babyphone émettant peu d’ondes

Face à ces dangers potentiels, une question se pose : faut-il arrêter d’utiliser des babyphones ? Heureusement, la réponse est non. La nocivité des ondes électromagnétiques étant en passe d’être reconnue, tout particulièrement chez les plus jeunes, de nombreux fabricants ont développé des technologies réduisant le risque. Découvrez les règles à suivre pour choisir un babyphone émettant le moins d’ondes électromagnétiques possible.

  • Optez pour une faible fréquence : au moment d’acheter un babyphone, il est important de s’intéresser à la fréquence, à savoir le nombre d’émissions par seconde. Préférez un appareil avec la fréquence la plus basse possible et, au maximum, de 900 MHz.
  • Préférez un babyphone analogique : la majorité des babyphones utilisent la même technologie que celle employée pour les téléphones sans-fil, la DECT. Problème, ces appareils peuvent afficher une puissance maximale de 250 mW. Pour palier à cela, certains fabricants proposent désormais des babyphones analogiques, dont la fréquence serait deux fois moins importante que les DECT selon le laboratoire de Compatibilité Electromagnétique (LNE). Un appareil analogique émettrait même 33 fois moins d’ondes électromagnétiques qu’un DECT.
  • Choisissez la fonction VOX : la plupart des babyphones se déclenchent au moindre bruit détecté, même le plus insignifiant. En émettant des ondes en permanence, ces appareils accentuent le risque pour bébé. Il est donc recommandé de choisir un babyphone équipé de la fonction VOX, pour déclenchement automatique à la voix. Avec une telle fonctionnalité, l’interphone ne se déclenchera qu’à un certain niveau sonore, qu’il est possible de paramétrer pour certains modèles.
  • Évitez les babyphones à longue portée : les émetteurs proposés dans le commerce affichent une portée pouvant aller de quelques centaines de mètres à plusieurs kilomètres. En plus d’être généralement inutile, une longue portée augmente le risque pour bébé puisque la puissance nécessaire est beaucoup plus importante. Il est donc recommandé de choisir un babyphone à faible portée pour limiter les émissions d’ondes électromagnétiques. Un appareil avec une portée comprise entre 100 et 300 mètres sera généralement amplement suffisant.
  • N’optez pas pour la fonction vidéo : certains babyphones disposent d’une fonction vidéo qui permet de voir bébé sur un récepteur ou sur un Smartphone. Fonctionnant par Wi-Fi, ces appareils émettent encore plus d’ondes électromagnétiques que les babyphones classiques. Pour la sécurité de bébé, ils sont donc à proscrire.

Bébé et babyphone : les bons gestes pour limiter l’exposition aux ondes

S’il est important de choisir un babyphone n’émettant que très peu d’ondes électromagnétiques, d’autres conseils doivent être suivis pour assurer au maximum la sécurité de bébé. Découvrez toutes nos recommandations pour limiter le niveau d’exposition aux ondes électromagnétiques des plus jeunes.

Achat BabyPhone anti-ondes
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Cécile M.

Cécile, 37 ans, je suis ce qu'on appelle une personne électro-sensible (EHS ou "électro-hypersensible").

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